Bonjour, dirigeants et acteurs des infrastructures,

En général, on ne calcule les risques climatiques des projets d'infrastructure qu'une fois la conception arrêtée. À ce stade, l'adaptation implique souvent des millions d'euros de coûteuses rénovations.

La semaine dernière, j'ai eu le privilège de présenter, lors d'un webinaire, la manière dont nous modifions les règles de cette équation dans le cadre d'un projet mené au Népal, en utilisant la réhabilitation de l'autoroute Siddhartha comme exemple concret de ce qu'il est possible de faire lorsque la numérisation rencontre la science du climat.

Anticiper la résilience au Népal

Notre directeur de projet, Hugo, s'est rendu au Népal pour cette mission.

Le projet de l'autoroute Siddhartha est confronté à un défi complexe : 150 km de terrain montagneux, exposé aux vagues de chaleur, aux incendies de forêt, aux glissements de terrain et aux tremblements de terre. Les évaluations climatiques traditionnelles nécessiteraient des semaines d'analyse manuelle à l'aide d'outils déconnectés.

Grâce à l'approche numérique d'ORIS, l'équipe du projet a pu :

• Passer au crible 29 aléas climatiques et identifier 6 risques critiques dans le cadre d'une analyse semi-automatisée
• Comparer les vulnérabilités à plus de 700 mesures d'adaptation afin d'établir un ordre de priorité pour 20 interventions clés
• Quantifier les émissions de GES sur l'ensemble du cycle de vie (construction + 35 ans d'exploitation)
• Élaborer une stratégie d'atténuation en trois étapes (éviter-réduire-compenser), avec un potentiel de réduction de 46 % des émissions dues au trafic grâce à l'optimisation de l'alignement et à la transition vers les véhicules électriques au Népal.

Le résultat: une conception complète à l'épreuve du climat, réalisée dans une fraction du délai traditionnel, avec un alignement sur les Accord de Paris confirmé avant le début de la construction.

Le ROI de l'IA dans les infrastructures ?

Vous êtes-vous déjà demandé combien de temps vous pourriez récupérer en utilisant l'IA dans vos projets d'infrastructure ? Depuis que nous avons lancé ORIS, nous n'avons pas cessé d'entendre la même question : "Combien ORIS Materials Intelligence va-t-il nous faire économiser ?" Nous avons donc décidé ce mois-ci de construire (avec l'IA également) un calculateur simple qui répond exactement à cette question.

- Entrez : la taille de votre équipe, votre localisation, le nombre de projets par ingénieur et le nombre de calculs de carbone par projet.
- Obtenez : le temps gagné, l'impact financier et la ventilation complète.

Essayez-le vous-même : cela prend 2 minutes sans inscription.

Ferroviaire, BIM : une love story à Madrid

Lors de la conférence Autodesk Rail Summit qui s'est tenue ce mois-ci à Madrid, un thème a dominé les conversations : le BIM est à l'origine d'une profonde transformation du secteur.

Pour l'infrastructure ferroviaire, il est devenu le fondement d'une collaboration efficace entre toutes les disciplines, de la conception initiale à l'exploitation. Mais, plus passionnant encore (enfin, si vous êtes un ingénieur j'imagine) : nous voyons maintenant le BIM évoluer au-delà de la géométrie et de la planification vers la "dimension carbone" ou le niveau 6 pour les aficionados.

Chez ORIS, nous avons développé un moyen de créer un projet dans ORIS en téléchargeant directement un fichier BIM et en utilisant l'IA pour mapper les matériaux et les quantités dans les bases de données d'ORIS. Ce module open BIM permet aux ingénieurs d'effectuer des évaluations carbone aussi naturellement qu'ils vérifient les calculs structurels, en itérant sur les options de conception pour trouver l'équilibre optimal entre la performance, le coût et l'impact sur l'environnement.

Nos prochains évènements

• 02/12 : IRF Annual Conference
• 09/03 : Transforming Transportation
• 10/03 : PIARC 17e Congrès de la Viabilité Hivernale et de la Résilience Routière

L'industrie des infrastructures a toujours été confrontée à des équations impossibles à résoudre. Durabilité contre coût, performance contre ressources, vitesse contre sécurité. Les outils digitaux ne rendent pas ces équations faciles... mais ils les rendent solubles.

Agissons maintenant pour des infrastructures durables !